A la découverte de James Allen (14)

A la découverte de James Allen (14)

 

                                                                                               À la découverte de James Allen (14)

 

A la découverte de James Allen (14)

James Allen

 

DEVELOPPEMENT PERSONNEL – Sur Humanvibes, nous vous présentons l'épisode 14 des "Huit piliers de la prospérité" de James Allen, remarquable par son contenu sur la croissance personnelle, sur l'art de vivre, et d'une grande facilité de compréhension. Et comme le dit James Allen :"La prospérité, tout comme le bonheur, n’est pas une possession extérieure, mais une réalisation intérieure."

Écrivain et philosophe britannique, James Allen est né le 28/11/1864 à Leicester en Angleterre et mort le 24/01/1912. Connu pour ses livres humanistes, il est considéré comme un pionnier du mouvement d'entraide. J'ajouterais qu'en ces temps troublés, le monde du travail et nos politiques feraient bien de s'en inspirer…

 

                                                                                              Rappel de la  préface

 

On suppose communément que seule une reconstruction sociale et politique peut conduire les individus et les nations à une plus grande prospérité.

La prospérité ne peut se réaliser sans la pratique des vertus morales par les individus qui composent une nation. De meilleures lois et conditions sociales procèdent toujours d’une élévation de la moralité des individus d’une communauté. Aucune disposition juridique ne peut donner la prospérité, non plus que prévenir la ruine d’un individu ou d’une nation, si la poursuite et la pratique de la vertu se sont relâchées à un niveau de décadence.

Les vertus morales fondent et soutiennent la prospérité parce qu’elles sont l’âme de la grandeur. Elles perdurent pour toujours. Elles sont les piliers de tous les travaux humains durables. Sans ces vertus morales, il n’y a ni force, ni stabilité, ni réalité substantielle ; que des rêves fugaces. Découvrir des principes moraux, c’est avoir trouvé la prospérité, la grandeur, et la vérité ; cela rend fort, vaillant, joyeux et libre.

James Allen

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Épisode 14

Qui se lève tôt pour la conception et la planification de ce qu'il doit soupeser, considérer et prévoir, manifestera toujours plus d'habileté. Sa réussite sera supérieure à celle du lève-tard qui traîne au lit jusqu'à la dernière minute et n'est en mode éveillé que pour le petit déjeuner. Une heure de réflexion avant le petit déjeuner s'avère d'une valeur inestimable et couronne les efforts de succès. C'est une façon de calmer et de clarifier le mental, de concentrer ses énergies et de les décupler en puissance et en efficacité.

Le succès le plus grand et le plus durable s'accomplit avant huit heures du matin. Toutes autres conditions étant égales, qui est au travail à six heures aura toujours de grandes longueurs d'avance sur le dormeur encore au lit à huit heures. Flâner au lit est un lourd handicap dans la course de la vie. Le lève-tard cède à son concurrent matinal deux ou trois heures d'avance chaque jour. Comment le paresseux peut-il espérer l'emporter par l'imposition personnelle d'une telle taxe de temps? À la fin de l'année, cette perte quotidienne de deux ou trois heures se mesure à l'aune du succès, qui est la synthèse des résultats accumulés.

Quelle sera donc la différence finale entre ces deux concurrents au terme d'une période prolongée de vingt ans ? Le lève-tard vit dans la pression constante de regagner le temps perdu. Il en découle une plus grande perte de temps. Le lève-tôt, économe de son temps, ignore la panique du retard. Il est toujours en avance et à jour dans ses travaux. Il peut se permettre d'être calme et réfléchi, et de se livrer à l'exécution parfaite et attentive de la tâche de l'heure. Une heureuse disposition mentale, de meilleurs résultats et un travail réussi avec dextérité témoignent de ses bonnes habitudes en chaque fin de journée. L'économie de temps sous-entend l'élimination de plusieurs éléments de son existence. Sur l'autel du but principal de sa vie se déroulera – détachement crucial et pénible parfois – le sacrifice de certains objets et passe-temps favoris. L'élimination réfléchie du superflu de la vie quotidienne est un facteur vital de tout grand accomplissement.

Tous les grands de ce monde sont des adeptes de ce secteur de l'économie d'importance capitale pour l'achèvement de la grandeur. Cette forme d'économie imprègne le mental, l'action et la parole. Tout l'accessoire est éliminé, de même que les obstacles et les initiatives sans lien direct avec le but recherché. Les perdants et les étourdis parlent négligemment et sans but, agissent négligemment et sans but, et permettent à toute pensée fugace (bonne, mauvaise et différente) de venir se loger dans leur mental. Le mental de l'économiste véritable tamise tout. N'y pénètre que ce qui est utile aux affaires de son maître. Celui-ci n'emploie que les mots nécessaires et n’exécute que les actions nécessaires. Il minimise ainsi grandement la friction et la perte de puissance. 

L'économie véritable du temps se résume à des couchers et levers ponctuels, et à la consécration de chaque minute à l'utilité de la pensée et l'efficacité de l'action.

À suivre…

Traduit et adapté par Louise Dumais

Marc / Humanvibes

Publié le 02/02/2023

 

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