À la découverte de James Allen (13)
James Allen
DEVELOPPEMENT PERSONNEL – Sur Humanvibes, nous vous présentons l'épisode 13 de Les huit piliers de la prospérité de James Allen, remarquable par son contenu sur la croissance personnelle, sur l'art de vivre, et d'une grande facilité de compréhension. Et comme le dit James Allen :"La prospérité, tout comme le bonheur, n’est pas une possession extérieure, mais une réalisation intérieure."
Écrivain et philosophe britannique, James Allen est né le 28/11/1864 à Leicester en Angleterre et mort le 24/01/1912. Connu pour ses livres humanistes, il est considéré comme un pionnier du mouvement d'entraide. J'ajouterais qu'en ces temps troublés, le monde du travail et nos politiques feraient bien de s'en inspirer…
Rappel de la préface
On suppose communément que seule une reconstruction sociale et politique peut conduire les individus et les nations à une plus grande prospérité.
La prospérité ne peut se réaliser sans la pratique des vertus morales par les individus qui composent une nation. De meilleures lois et conditions sociales procèdent toujours d’une élévation de la moralité des individus d’une communauté. Aucune disposition juridique ne peut donner la prospérité, non plus que prévenir la ruine d’un individu ou d’une nation, si la poursuite et la pratique de la vertu se sont relâchées à un niveau de décadence.
Les vertus morales fondent et soutiennent la prospérité parce qu’elles sont l’âme de la grandeur. Elles perdurent pour toujours. Elles sont les piliers de tous les travaux humains durables. Sans ces vertus morales, il n’y a ni force, ni stabilité, ni réalité substantielle ; que des rêves fugaces. Découvrir des principes moraux, c’est avoir trouvé la prospérité, la grandeur, et la vérité ; cela rend fort, vaillant, joyeux et libre.
James Allen
******************
Épisode 13
Le repos est la récupération subséquente au labeur. Tout être humain digne de ce nom devrait travailler suffisamment chaque jour afin de succomber à un sommeil reposant et agréable, et de se lever frais et dispo.
On doit dormir suffisamment mais pas trop. L’excès et la privation sont tout aussi néfastes. Il est assez facile de déterminer la quantité de sommeil dont on a besoin. Coucher et lever tôt (lever un peu plus matinal chaque jour si on a l’habitude de flâner au lit) permettent de déterminer rapidement et avec exactitude – et d’ajuster au besoin – le nombre d’heures de sommeil nécessaires à une récupération complète. Une réduction des heures de sommeil, ainsi que l’on découvrira, produit un sommeil de plus en plus profond et agréable, et un réveil plus frais et dispos. Les travailleurs aux ambitions de prospérité ne doivent pas se laisser aller à une commodité indigne et à une trop grande complaisance au sommeil.
Le travail fructueux, et non la facilité, est le but véritable de la vie. La facilité est acceptable seulement si elle assujettit au travail. La paresse et la prospérité ne seront jamais des compagnes de route. Elles ne doivent même pas se côtoyer. Le paresseux ne devancera jamais le succès. L’échec le rattrapera rapidement et le laissera vaincu. Le but du repos est de décupler l’aptitude au travail, pas de favoriser son indolence.
La restauration de la vigueur physique témoigne des bienfaits d’un repos suffisant. Un équilibre parfait entre travail et repos contribue considérablement à la santé, au bonheur et à la prospérité.
Le temps est une commodité dont disposent également tous les êtres humains. Les jours ne sont pas allongés pour certains. Nous devons donc nous assurer de ne pas gaspiller en pure perte ces minutes si précieuses. Qui passe son temps à se complaire et à courir après le plaisir arrive au soir de sa vie sans n’avoir rien accompli. Qui, au contraire, occupe chaque minute qui passe à des fins utiles, accumule avec le temps honneur et sagesse. La prospérité l’accompagnera. L’argent gaspillé peut être recouvré, la santé gaspillée peut être recouvrée. Le temps gaspillé ne peut jamais être recouvré.
« Le temps c’est de l’argent », selon un vieil adage. Il en va de même de la santé, de la force, du talent, du génie et de la sagesse selon qu’on les utilise. En vue d’une utilisation maximale, les minutes doivent être occupées à leur arrivée. Une fois parties elles ne peuvent être jamais rappelées. Le jour doit être divisé en segments. Chaque occupation – travail, loisirs ,repas, récréation – doit avoir lieu au moment approprié. Et le temps de préparation ne doit pas être minimisé ou ignoré. Quelle que soit l’activité, elle sera mieux exécutée et plus réussie, si une petite fraction du jour est consacrée à la préparation mentale de la tâche.
À suivre…
Traduit et adapté par Louise Dumais
Marc / Humanvibes
Publié le 21/07/22