Humanvibes vous recommande : "Il était deux fois" de Franck Thilliez
"Il était deux fois" – Franck Thilliez – Fleuvenoir
Dimanche 05 juillet 2020 / Cellule 2 de la gendarmerie de Zadaz, Haute-Savoie / 14h30
Je vous recommande de lire le dernier roman de Franck Thilliez intitulé Il était deux fois aux éditions Fleuvenoir. Mais pourquoi faut-il le lire ? J’aimerais vous le dire dans cette chronique sur Humanvibes mais je ne sais plus… Cela me met dans une situation plus que délicate dans cette gendarmerie au milieu de nulle part…Tout ce qui me rattache au livre est ce que j'ai écrit avant de contracter une perte de mémoire ! Ainsi commençait le début de ma chronique inachevée : Franck Thilliez se surpasse ! Il repousse encore les limites de l’originalité pour nous surprendre. Qu’avait-il déjà en tête en …
Voilà. C’est tout. Pourquoi me suis-je arrêté là ? Qu’ai-je découvert après avoir fini le livre ?
Jeudi 11 juin 2020 / Forêt de Zadaz, Haute-Savoie / 08h10
Le capitaine de gendarmerie Charles Mitron, la cinquantaine, s’avançait prudemment. Il sautillait sur les pierres instables. Elles avaient été charriées par l’ancienne mine de bauxite à 500 mètres de là, désaffectée sans consultation dans les années 80. Ce matin, une brume légère montait vers les sommets, une température basse pour la saison l’avait convaincu à s’équiper d’une doudoune. Il se l’était procurée avec ses propres deniers l’année dernière. Manque de budget récurrent au sein de sa compagnie. La vapeur expulsée de sa bouche à chacun de ses pas, embuait peu à peu ses lunettes.
– Merde ! Mitron avait failli tomber. Son pied avait roulé sur une roche mal fixée qui traversait le lit de la rivière du Brizon. On avait peine à croire qu’en hiver, le volume d’eau qui descendait vers la vallée était cinq fois supérieur à celui d’aujourd’hui, ce qui en faisait une des rivières, pour ses sautes d’humeur, les plus dangereuses du département. De toute façon, il était rare que le gendarme s’amuse à s’y promener durant cette période, contrairement à des randonneurs imprudents.
– Capitaine ! crépita son talkie-walkie
La lieutenante Marion Cosnier, son adjointe de 24 ans qui avait intégré le peloton de gendarmerie depuis trois ans, l’interpellait plus haut à l’aide de son talkie-walkie. L’écho de sa voix grésillante se perdit au loin – avalé par la forêt de mélèzes qui suivait comme son ombre le parcours des rives du Brizon.
– Capitaine, venez-voir ! insista-t-elle plus fortement dans son appareil.
Mis à part le bruit de ses bottes sur les pierres chancelantes, et le clapotement du cours d’eau, aucun autre son ne filtrait autour du gradé. Il progressait comme une danseuse peu sûre d’elle. Pas même un bruissement d’ailes d’une hirondelle de rivage aux alentours, remarqua-t-il curieusement. Mauvais présage. Il fit soudainement un bond en arrière dans le temps. Cela le ramena en 1995. Il venait d’arriver en Lozère en tant qu’adjudant. La terrible affaire de la casquette bleue avait défrayé la chronique à l’époque – la France entière était devenue détective. En vain… Il avait alors demandé à être rattaché en Haute-Savoie, loin de l’agitation médiatique. La gendarmerie de Zadaz l’avait alors accueilli à bras ouverts. Pensez donc, la belle affaire. Un volontaire pour vivre dans un coin retiré, et très difficile d’accès en hiver !
– Reçu ! Je ne suis pas loin lieutenant, ne touchez à rien, terminé, fit-il en relâchant le bouton de l’émetteur-récepteur radio.
Essoufflé, Mitron rejoignit son adjointe vingt minutes plus tard sous le vieux viaduc du Brizon. Elle semblait statufiée devant sa découverte : un cairn d'environ un mètre de hauteur, et devant le tas de pierres…
– Je vous préviens capitaine, ce n’est pas beau à voir, lâcha-t-elle la mâchoire serrée.
Son chef retira ses lunettes pour en essuyer les gouttelettes qui perlaient. Il en profita pour se masser les globes oculaires. Il ne releva pas les propos de son adjointe. Cela commençait à lui faire peur de s’habituer aux terribles découvertes qui jalonnaient sa vie professionnelle. Sur quoi allait-il tomber ? Après avoir remis ses lunettes, il y jeta un œil. Effectivement il gisait là.
– Appelle François s’il te plaît. Dis-lui de venir rapidement.
– C’est déjà fait capitaine. Après l’appel anonyme pour nous signaler l’emplacement de ce… je lui ai dit de venir rapidement. Ça fait une bonne heure maintenant, il ne devrait plus tarder.
– Bien. Bonne initiative. Fixant son regard sur le sol devant le cairn, il se dit que celui qui avait fait ça était un dingue encore en liberté, et ce n’est pas une bonne nouvelle.
– Il est bien amoché celui-là.
– Oui, mais François saura le faire parler, comme d’hab lui répondit la lieutenante avec un sourire.
Mitron finit pas s’asseoir sur un gros rocher en attendant l’expert, à l’ombre du viaduc. Il se saisit de quelques cailloux qu’il lança dans la rivière. Marion lui demanda s’il croyait qu’il était là depuis longtemps en montrant du regard sa trouvaille.
– Je ne sais pas…Je dirais une semaine ou deux, tout au plus. Je vais demander à l’équipe cynophile de faire des recherches dans le périmètre, on ne sait jamais.
Il fit fuir d’un geste de la main les mouches qui commençaient à tournoyer comme des vautours autour de lui. La décomposition n’avait pas encore fait son travail, à vue de nez il restait encore très largement des éléments à exploiter.
Une respiration haletante se fit entendre. C’était François, l’expert de la brigade, qui finit par les rejoindre avec tout son matériel entassé dans son sac à dos. Leurs voix résonnaient sous l’édifice de pierre.
– Capitaine, lieutenant, fit-il en les saluant. Je ne m’y habituerai jamais, pfffff ! Il regarda sur le côté, et il vit la scène.
– À quoi ? À ce que vous avez devant vous ? lança le capitaine.
– Non, à crapahuter en montagne…Ah ! La vache ! Pfoufff !
Il reprit son souffle difficilement.
– Bien ! Regardons de près ce que l’on a aujourd’hui. Il sortit son appareil photo. Il mitrailla les lieux sous tous les angles, les flashs figeaient en un millième de secondes des silhouettes spectrales sur les piliers, puis il s’empara de son enregistreur.
– François Prospère, jeudi 11 juin 2020. Rivière du Brizon.
Il consulta sa montre.
– 9H35, accompagné du capitaine Mitron et du lieutenant Cosnier de la gendarmerie de Zadaz.
Il s’approcha enfin du sujet principal. Il le fixa numériquement sous toutes les angles.
– Un livre dans un sale état à ce que je vois, posé sur la tranche devant un tas de pierres d'environ un mètre. Cela doit avoir une signification.
– Cela s’appelle un cairn, se dit tout bas Mitron.
L’expert enfila des gants. Il approcha sa main gauche comme un engin de chantier. Une fois devant, il ouvrit sa main. Ses doigts se refermèrent sur le livre aussi efficacement qu’une pince de levage.
Le trio retenait son souffle.
Prospère le souleva, mais il ne vint pas. Il insista un peu plus et le roman finit par céder, coincé qu’il était entre deux roches. Il le posa délicatement à plat sur un film plastique.
– Des traces de sang sur la couverture, a priori. Elle est lacérée en plusieurs endroits.
– Comme si le responsable s’était acharné dessus dans un accès de fureur, lança Cosnier. Ça me rend malade !
Il la regarda mécontent. Il lui fit signe de se taire en se mettant l’index devant la bouche. Penaude, l’adjointe baissa les yeux.
On pouvait quand même lire ce qui était inscrit, même si des lettres avaient disparues.
– ANCK THIL, TAIT EUX FOIS .
Il fit pivoter le livre délicatement.
– Le titre est aussi écrit à l’envers. FRA ILLIEZ, IL ETA DE OIS, fleunoi
– FRANCK THILLIEZ, IL ETAIT DEUX FOIS, fleuvenoir. J’ai vu le bouquin dans une librairie d’Annecy le week-end dernier, lança Cosnier. Mon père est fan, ils les a tous lus et celui-ci d’après lui est particulièrement retord. Il a même ajouté : il est d’enfer ! Au propre comme au figuré. C’est dire !
Les deux gradés se regardèrent sans un mot.
– Je vais essayer de décoller les pages, mais il me semble d’emblée qu’il en manque pas mal.
– Un livre de Thilliez, ça doit faire dans les 500 pages, continua Cosnier. À vue de nez, je dirais qu'il en manquerait bien 200…
Prospère fronça les sourcils vers la lieutenante et soupira.
Silence.
Avec lenteur, il souleva la dernière page. C’était la 286ème, étonnamment en bon état. Puis il s’attaqua aux premières pages une à une. Elles étaient toutes chiffonnées, parfois balafrées ou coupées. L’encre avait bavé par endroit. La première reprenait apparemment des avis dithyrambiques de libraires. Prospère tournait déjà la seconde.
– Attendez !
Le capitaine avait remarqué quelque chose.
– Il me semble que j’ai vu des lettres manuscrites juste au-dessus du titre….
Mardi 16 juin 2020 / Région parisienne / Cabinet du docteur Reimbert, neurologue / 09h53
J’attendais depuis 5 minutes dans la salle d’attente désertée sous un néon défectueux. J’étais seul, distanciation physique oblige. J’entendis une porte s’ouvrir. Le neurologue raccompagnait un patient à la sortie. Puis ce fut mon tour. Je mis mon masque.
– Monsieur Bélouis ?
Il me fit entrer. Je m’asseyais sur un fauteuil. Le tissu fatigué commençait à se déchirer.
– Ne perdons pas de temps en conjonctures, docteur. J’aimerais rapidement mettre un nom sur ce qui m’arrive.
Il me regarda droit dans les yeux.
– C’est simple. Vos IRM ont parlé, et soyez heureux car ce n’est pas le cas de tout le monde. De plus les examens cliniques sont sans appel.
Soyez heureux. Drôle de préambule.
– Et donc ?
– Vous souffrez d’une amnésie psychogène atypique.
– Ah !
– Oui, ah ! Ce n’est pas commun, mais cela arrive principalement après un choc émotionnel sévère. Essayez encore de vous concentrer. De quoi vous souvenez-vous au juste ?
– Dès que que je me concentre, j’ai l’impression de baigner dans un océan d’incrédulité. Rien ne se passe, ou peu. Je sais que j’écrivais…et je sais également que je lisais le dernier roman de Franck Thilliez Il était deux fois. Je commençais à écrire il y a une douzaine de jours un article sur son livre sur mon site Humanvibes. Et…
Le neurologue s’avança, mains jointes sur son bureau. Avec sa visière et son masque, je le croiserais dans la pénombre qu'il en viendrait à me faire peur…
– Précisez encore une fois, je vous prie.
– Aussi loin que je m’en souvienne, c’est après avoir fini le roman que tout semble s’être arrêté au niveau mémoire. Je ne me souviens plus du livre, et de ce que j’ai fait pendant 5-6 jours à peu près.
– Vous diriez que c’est à cause de ce que vous avez lu ? Une révélation ?
– Oui ! C’est dingue ! Tous les lecteurs de Franck Thilliez n’ont quand même pas ce genre de problèmes à la lecture de ses livres !
– Non, éclata-t-il de rire. Non, bien sûr que non, rassurez-vous ! Imaginez les millions d’enfants qui ont lu ou vu Bambi. Il n’y a pas plus traumatisant ! Si cela provoquait des amnésies comme la vôtre, ça se saurait croyez-moi, et j’en avale des revues scientifiques sur le sujet…Cela vous serait arrivé tôt ou tard, vous étiez prédisposé voilà tout. Vous avez eu un choc émotionnel à la lecture du livre, ce qui a tout déclenché, soit. Cela aurait pu tout aussi bien vous arriver en écoutant une nouvelle à la radio, en suivant un match de foot au moment d’un but, ou en parlant avec votre mère au téléphone ! Une chose est certaine. Cet état ne vas pas durer, dans quelques semaines tout reviendra à la normal.
Dimanche 05 juillet 2020 / Gendarmerie de Zadaz, Haute-Savoie / 08h12
Le capitaine Mitron se tenait debout dans la salle d’interrogatoires. À ses côtés, son adjointe assise droite comme un i. Elle avait la tête plongée dans son téléphone. En face d’eux, moi. Mitron prit la parole, sans masque, comme son adjointe.
– Vous savez Monsieur Bélouis, il est 08h12. Une garde à vue vous laisse largement le temps de répondre à toutes nos questions.
Je ne répondis pas. Être convoqué dans un lieu improbable me semblait irréel. Mais je n’avais pas eu le choix.
Il s’assit sur un vieux tabouret.
– Reprenons les faits en y ajoutant ce que l’on sait et ce que l’on se sait pas. Et je vous invite à compléter ce qui nous manque, et vous pourrez partir si cela est clair pour nous. OK ?
– Oui.
Derrière mon masque en tissu de Tintin et Milou, je les regardais en passant de l’un à l’autre.
La lieutenante Cosnier prit la parole.
– Votre masque ? C’est un message subliminal que vous voulez nous faire passer ?
– Reporter et détective à ses heures perdues ? répondis-je. Je n’y avais pas pensé, mais en y réfléchissant cela me convient vu mon activité sur mon site Humanvibes.
– Très fin, confisqué ! On le garde donc comme pièce à conviction !
– Bien vu Cosnier ! fit Mitron.
Il reprit.
– Bon, maintenant fini la récréation….Le 11 juin dernier nous avons découvert sous le viaduc du Brizon à une quinzaine kilomètres d’ici, le dernier roman de Franck Thilliez intitulé Il était deux fois. Ce livre qui est en très mauvais état, a plusieurs particularités.
Il se massa les yeux sous ses lunettes. Il prit son temps avant de reprendre.
– Un : on a retrouvé des traces de sang sur la couverture qui correspondent à votre ADN ; on a eu les résultats du labo hier en fin de journée qui le confirme.
– Deux : la couverture est particulièrement abîmée.
– Trois : il manque quasiment 200 pages. La dernière restante est la 286ème.
– Quatre : vos nom et prénom figurent écrits à la main sur la deuxième page
– Cinq : sous cet élément, il est écrit une phrase à la main, mais d’une écriture différente ; tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis, avec les initiales PR.
– C’est une phrase de Victor Hugo, ajouta son adjointe.
– Six : on a retrouvé non loin des lieux, un téléphone à moitié cassé. Nos experts ont su le faire parler. C’est le vôtre. On a retrouvé des photos intéressantes à l'intérieur.
– Sept : qui nous a passé un appel anonyme ? Un ami qui vous veut du bien ou…du mal ?
Dans la foulée, il appuya sur un interphone.
– Jean ? Apporte-moi le livre et les deux photos…Quoi ? Laisse tomber ce que tu fais, ça attendra. Allez, roule ma poule !
Ce ton familier étonna Cosnier. Elle n’avait jamais entendu le capitaine s’exprimer de la sorte. La pression peut-être ?
Roule ma poule ? Cette phrase m’interpella. Vu la situation, j’aurais plutôt dit : Rouletabille ! Je rigolais intérieurement, je m'abstenais cependant de faire une remarque. Ce n'était pas le moment de fanfaronner.
Bon, finis-je par répondre. Vous savez ce qui m’arrive ? Vous auriez pu tout aussi bien m’accuser d’avoir volé la Tour Eiffel et m’être installé à l’Élysée, que je ne vous aurais pas contredit puisque je souffre d’une perte de mémoire. Le docteur Reimbert est catégorique là-dessus me concernant. Vous l’avez appelé ?
Mitron soupira…
– Tttttttttttt ! Perdu ! Désolé, mais il n’existe pas de docteur Reimberd…Il va falloir trouver autre chose de plus convaincant Monsieur Bélouis , s’emporta-t-il en frappant du poing sur la table en vieux bois. Elle failli se casser sous l’assaut du gradé.
– Vous l’écrivez comment, renchéris-je du tac au tac.
– Quoi ?
– Reimberd. Vous l’épelez comment ?
– C’est Cosnier qui répondit ; R.E.I.M.B.E.R.D.
– J’en étais sûr, perdu ! Cela finit par un t : R.E.I.M.B.E.R.T.
– On vérifiera…lança Mitron d’un air contrarié en soupirant.
On frappa à la porte. C’était Jean, le gendarme. Il avait dans ses mains un livre et deux photos.
Mitron les disposa devant moi.
– C’est bien votre livre ?
Je me penchais dessus.
– Oui, peut-être, répondis-je.
– Et ça, ce sont les deux photos. Regardez attentivement. La première retrouvée sur votre téléphone. Elle n’est pas très nette, mais on peut deviner en bas le numéro de page 288. Pourquoi l’avez-vous prise ? C’est curieux, alors qu’elle ne figure plus dans le roman que l’on a retrouvé ?
Je fis la moue. La photo était effectivement floue, on ne pouvait pas lire ce qui était écrit. Pourquoi l’aurais-je faite ? Pour me rappeler de quelque chose précisément ?
– Et celle là où l’on voit votre écriture en plus de la fameuse phrase de Victor Hugo. Énigmatique, non ?
Oui ça l’était, d’autant plus que ceux qui l’avait extraite puis retravaillée numériquement pour voir ce qu’elle contenait, avait livré un résultat étonnant. On aurait cru une page faite de confettis multicolores, ou peinte par le roi du pointillisme ! C’était bien moi qui avait écrit mes nom et prénom, pourquoi ? Et quid de la phrase en dessous…
Dimanche 05 juillet 2020 / Cellule 2 de la gendarmerie de Zadaz, Haute-Savoie / 14h50
Voilà. Résultat des courses, ma garde à vue est prolongée. À ma sortie de ce trou, je compte bien mener mon enquête…Même si je suis rassuré par le fait que le docteur Reimbert avec un t. va leur confirmer mon amnésie, je n’ai pas pu expliquer, de fait, ce que mon téléphone et mon livre du romancier faisaient à Zadaz. Et cela s’est gâté quand Mitron a évoqué mes articles sur Franck Thilliez. Son interview que j’avais réalisée en 2018 au Touquet à propos de son roman Le manuscrit inachevé, ainsi que ma critique. Toute l’artillerie de la "curieuse coïncidence" y est passée. J’ai déjà rencontré l’auteur et bla bla bla et bla bla bla ! Je sais ce que vous allez me dire. Relire le livre une deuxième fois Il était deux fois, et voir le résultat sur ma mémoire. Oui c’est tentant. Pour la retrouver pourquoi pas, mais connaissant l’auteur, cela doit être dantesque ! D'autant plus, parait-il, que l'un des protagonistes perd aussi la mémoire !
On ne lit pas Franck Thilliez, on fait une expérience. Et vous ? Êtes-vous prêts.es à la tenter ?
Et pour aller plus loin :
Pièce à conviction num.4 : photo de la page 288 du livre Il était deux fois de Franck Thilliez
Gendarmerie de Zadaz(2020) – Capt. Mitron
Pièce à conviction num.16 : la seconde page où figurent les parties manuscrites
Gendarmerie de Zadaz(2020) – Capt. Mitron
Pièce à conviction num.28 : masque en tissu Tintin et Milou
Gendarmerie de Zadaz(2020) – Lte. Cosnier
Pièces à conviction nums. 32, 33 et 34 : interviews de Franck Thilliez et critique sur Humanvibes en 2018 / Le manuscrit inachevé
http://www.humanvibes.com/content/interview-de-franck-thililezil-aime-ti-thilliez-nos-peurs?ck=
http://www.humanvibes.com/content/interview-du-tac-au-tac-de-franck-thiliiez?ck=
Gendarmerie de Zadaz(2020) – Capt. Mitron / Lt. Cosnier
Pièce à conviction num.39 : site officiel du romancier Franck Thilliez
http://www.franckthilliez.com/
Gendarmerie de Zadaz(2020) – Capt. Mitron
Marc / Humanvibes
Publié le 29/07/20