L’histoire de Lucie et ses cartes qui sèment…

L’histoire de Lucie et ses cartes qui sèment…

 

                                               L'histoire de Lucie et ses cartes qui sèment…

 

L'histoire de Lucie et ses cartes qui sèment...

Les cartes de Lulu © Lucie Burckel

 

INTERVIEW –  Par amour des cartes postales, Lucie Burckel a créé "Les cartes de Lulu". Mais pas n'importe lesquelles.  Celles en papier biodégradable, rempli de graines à planter non traitées de toutes sortes à faire pousser dans le jardin où sur le balcon. Lucie est une future graine de star !

 

Quels rôles ont joué vos grands-mères dans la création de votre activité "Les cartes de Lulu" ?

La première m’a donné l’idée. Elle est agricultrice et utilise des rubans de graines pour son jardin afin que cela soit planté bien droit et ne pas avoir à repiquer une fois les semis mis en terre. La deuxième m’a encouragée et m’aide aujourd’hui dans mon activité. Heureusement que mes mamies sont avec moi !

De quoi sont composées vos cartes, et combien de temps faut-il pour qu’elles se dégradent complètement ?

Elles sont composées de papier recyclé, composées de différents amidons, de graines non traitées et d’encre végétale pour l’impression. Ensuite, la dégradation se fait en fonction de l’arrosage. Il faut arroser plusieurs fois par jour, mais au bout d’un mois cela se biodégrade généralement entièrement.

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Pour ceux qui ont la main verte, coquelicot, menthe et myosotis © Lucie Burckel

 

Combien de graines trouve t-on dans vos cartes ?

Ouh làlà ! Cela dépend des types de graines. Par exemple sur des cartes avec des graines de piment on trouvera entre une vingtaine et une trentaine de graines, mais il faut savoir que ce sont de grosses graines. Sur des cartes en graines de coquelicots, plutôt une centaine…

Sur quels critères les choisissez-vous ?

Principalement leur résistance ! Elles doivent supporter l’impression, qu’elles ne perdent pas d’huile avec le temps et surtout qu’elles poussent facilement, même si on n’a pas trop la main verte !

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Il faut bien arrosé la terre régulièrement avant que le miracle s'opère © Lucie Burckel

 

Vous préparez des cartes pour la fête des pères le dimanche 19/06. Qu’avez-vous prévu de mettre dans celles-ci ?

J’ai 3 modèles en fleurs des champs, ce qui pousse le plus facilement, mais aussi un modèle avec des graines de piment avec un petit texte : papa je t’aime… même quand tu piques !

Lors de votre passage à la première émission en janvier 2020 "Qui veut être mon associé" sur M6, Marc Simoncini devient votre associé en vous offrant 20 000 € contre 10 % du capital de votre société. Qu’est-ce que cela vous a permis de faire ?

J’ai pu investir d’une part dans des blisters biodégradables, mais aussi collaborer avec de nouvelles illustratrices, et trouver mes premiers bureaux. Fini la cave de papa maman !

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Les illustrations sont originales et artisanales © Lucie Burckel

 

Et comment se passe cette collaboration ?

Cela se passe très bien, il est toujours disponible pour moi, et plein de bonnes idées et de conseils !

Éditrice, community manager, comptable, logisticienne. Comment conciliez-vous toutes ces activités ?

En travaillant beaucoup généralement ! Je fais plutôt du 70 que du 35 heures, mais j’aime ce que je fais, un peu moins la comptabilité, et je me suis bien entourée pour pouvoir déléguer et avoir quand même un peu de temps pour moi. J’ai employé Sonia à mi-temps quelques heures par mois qui m’aide justement pour la comptabilité, et un Esat pour les périodes chargées (structure qui propose aux personnes en situation de handicap une activité professionnelle et un soutien médico-social et éducatif, NDLR).

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Possibilité de reprendre toutes les illustrations des cartes à planter pour les personnaliser © Lucie Burckel

 

Comment sélectionnez-vous vos illustratrices ?

Au coup de cœur ! Je reçois beaucoup de portfolios géniaux et c’est difficile de ne pas pouvoir donner suite à toutes, sinon j’aurai un milliard d’illustrations ! Mais cela a un coût, il faut distinguer ce qui fonctionne en carterie traditionnelle et sur papier ensemencé, ce n’est pas la même chose.

Vos cartes sont revendues dans 500 boutiques, vous avez comme objectifs que vos cartes à planter soient vendues à l’international. Comment allez-vous procéder ?

Nous avons déjà traduit une dizaine de cartes en anglais, et depuis plus récemment en allemand. les cartes neutres c’est bien, mais des cartes adaptées au pays cela fonctionne encore mieux. J’espère par la suite travailler avec un diffuseur par pays.

 

Propos recueillis le 25/04/2022

 

Et pour aller plus loin :

La page Instagram de "Les cartes de Lulu".

Le passage de Lucie en janvier 2020 "Qui veut être mon associé" sur M6 en janvier 2020.

 

Présentation de "Les cartes de Lulu".

"Les cartes de Lulu" (2019) – Live Lee – YouTube

 

Marc / Humanvibes

Publié le 12/05/2022

 

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