Rencontre avec Stéphanie Zeitoun : Madame Bien-Être
Stéphanie Zeitoun – © Ilan Sabban
Stéphanie Zeitoun est écrivaine, scénariste et journaliste spécialisée dans le bien-être et les techniques de développement personnel. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages, dont le dernier opus " Le jour où j’ai appris à danser sous la pluie" sortira ce mois-ci. Pétillante, elle anime avec ferveur et passion son site Madame Bien-Être, et nous patageons à Humanvibes les mêmes convictions. "Les consciences s’éveillent par la femme" dit-elle dans notre interview, et depuis 2008 grâce à ses multiples activités elle s'emploie à nous le faire comprendre.
Pourquoi le Développement Personnel prend de plus en plus de place dans notre vie ?
Nous avons besoin de nous retrouver, de donner un sens à nos vies face aux difficultés qui nous assaillent. La peur des attentats, la conjoncture, le catastrophisme ambiant, les menaces sur notre santé avec les scandales alimentaires… sont autant de facteurs qui nous font prendre conscience de l’importance de prendre soin de soi et de profiter de chaque instant. Alors on se tourne vers des thérapeutes, des médecines alternatives, la spiritualité et autres issues qui nous amènent sur la voie du développement personnel…
La raison, ou l’évènement qui vous a amené à vous occuper du bien-être des autres ?
J’ai créé Madame Bien-être en 2008, j’ai commencé mon métier de pigiste en écrivant pour des rubriques liées à la santé et au bien-être, sans doute parce-que ma mère a eu un grave accident de voiture lorsque j’avais 14 ans et qu’elle a fait appel aux médecines alternatives. Ajoutez à cela une sœur medium et thérapeute… J’ai donc été baignée dans cet univers holistique, m’y suis intéressée et les rencontres ont fait le reste…
Votre philosophie de tous les jours ?
Se faire du bien, essayer de vivre le moment présent (pas toujours évident) et croire en soi.
Ecrire est-il une sorte de thérapie que vous encouragez chez les autres ?
Ca l’a été pour moi. Mon premier roman "Le bruissement de l’aile du papillon", une métaphore sur les difficultés du passage de l’enfance à l’âge adulte était très autobiographique. L’écriture est thérapeutique pour soi-même et pour les autres. Ecrire nous permet de nous connecter à une autre dimension, créative, inspirée, qui élève l’âme… pour toucher le cœur des lecteurs. Je l’encourage à travers mon activité d’agent littéraire et rewriter (Prête moi ta Plume) uniquement pour ceux qui en ont viscéralement envie…
Votre dernier livre s’intitule "Le jour où j’ai appris à danser sous la pluie", l’eau est-elle une métaphore du renouveau ?
Je ne l’avais pas vu sous cet angle. L’eau est en effet symbolique, elle purifie, nettoie. Le titre fait allusion aux épreuves que nous traversons et durant lesquelles nous avons tendance à perdre notre joie de vivre. La pluie serait en ce sens négative car triste. Il faut alors apprendre à garder le sourire malgré les circonstances extérieures, le thème du roman étant la résilience et comment faire face à un deuil. J’ai d’ailleurs perdu mon papa un mois avant la sortie de ce livre… Je ne crois pas au hasard !
Les hommes sont-ils moins sensibles à l’attrait de Développement Personnel ?
On pourrait le croire mais les choses évoluent. Il n’y a qu’à voir le nombre croissant de coaches en développement personnel qui sont des hommes. Le public est selon moi à 70% féminin. Les consciences s’éveillent par la femme…
Que pensez-vous de notre phrase qui est notre gimmick : Vous êtes votre seul atout. Pour réussir vous devez changer. Maintenant.
Tout changement ne peut venir que de l’intérieur. Un livre, un thérapeute, un ami peuvent vous orienter mais la seule personne qui puisse se transformer pour libérer ce qui l’empêche de progresser est soi-même, en effet.
La reconnaissance personnelle et professionnelle n’est elle pas en train de disparaitre ?
La soif de reconnaissance, si elle pouvait disparaître, serait un grand bien pour chacun. Nous agissons souvent pour être aimés, valorisés, à travers le regard des autres. Le jour où nous faisons les choses pour nous-mêmes, pour notre bien-être, faisant fi des critiques, alors nous commençons à nous aimer suffisamment pour ne plus courir après l’approbation d’autrui. La reconnaissance personnelle et professionnelle ne disparait pas, elle se cultive en soi…
Le jour où j'ai appris à danser sous la pluie
Stéphanie Zeitoun – Le courrier du livre
Propos receuillis par mail le 13/04/18
Lien vers le site Madame Bien-Être
Lien vers la Web Tv Madame Bien-Être
https://www.youtube.com/channel/UChgH_Ii4sMd22i2CsJIR4Gw
Vidéo de Stéphanie Zeitoun à propos de son livre "Le jour où j'ai appris à danser sous la pluie"
Web Tv Madame Bien-être – Stéphanie Zeitoun – Youtube
Marc / Humanvibes
Publié le 10/05/18